Le Monde de Toril

Nodem et Sudja

Page rédigée par Tam

Portrait de Nod, par lui-même

Je me présente, je m'appelle Nodem et Sudja, mais mes amis, si tant est que j'en aie vraiment, ont le droit de m'appeler Nod. Il faut aussi dire que ça plus vite pour s'interpeller au milieu des cris et des batailles, quoiqu'en général, je préfère ne pas même laisser ces quelques secondes de répits à mes adversaires, et j'aime quand les batailles se déroulent dans l'ombre, en toute intimité, et en toute discrétion. Bon, c'est troublant d'accord, mais je ne suis pas un gros barbare bastoneur, je suis un simple voleur psyoniste, alors on me pardonnera certainement cette préférence. Un bref portrait semble s'imposer ? Soit.

Je suis un mâle, et je revendique fièrement ce statut. Dommage qu'avec mon charisme de cuillère, je ne puisse persuader plus de femmes de céder à mes charmes, je me verrais bien répandre une horde de Nod sur cette terre. Peut-être un jour ? Quoique, pour être honnête, je ne suis pas non plus un laideron, je suis, dans la moyenne dirait-on, ça aide à passer inaperçu. Grand, 1 mètre 80, d'ossature et de stature fine, j'ai des cheveux noirs comme le fond de culotte de la nuit, des cheveux que j'ai choisi de garder longs, ça cache mieux les traits du visage. J'ai deux fines nattes qui tombent devant mes oreilles pointues, encadrée par une frange lionne et rebelle, coupée un peu à la sauvage, il est vrai. Quant au restant de mes cheveux, qui me tombent bien en dessous des omoplates, je les noue en une lourde tresse qui me balaie le dos. Je suis surtout particulièrement fier de mes yeux. En amende, j'aime leur couleur violette assez unique, des yeux de chat. Malgré les affres de l'aventure, je tente tout de même de me soigner, et puis, je ne suis pas un barbare voyons. Mes mains sont manucurées autant que les circonstances me le permettent, et je déteste avoir une tenue sale ou en désordre. Et surtout j'aime le noir, j'aime la nuit, ça me simplifie la vie. Je suis tout de noir vêtu, une tunique souple et suffisamment ample pour qu'elle ne gêne en rien tout mouvement susceptible de me convenir, et puis il faut qu'elle ait beaucoup de poches. Cependant j'aime aussi que ma silhouette soit mise en valeur, et je mets un peu de coquetterie à soigner mes longues cuissardes, noires, elles aussi.

Comment en suis-je arrivé là ? Je suis né de la jalousie folle et furieuse de ma génitrice. Cette femme ne supportait pas que son époux s'approche à moins de 10 mètres d'un quelconque élément féminin, quel qu'il soit. Qu'il s'agisse d'une vieille femme édentée, d'un laideron repoussant, d'une fillette, à partir du moment à cet élément était féminin, et où son époux, ne serait-ce qu'à distance, faisait mine de se rendre compte que cet élément existait, elle rentrait dans une rage épouvantable (mais jamais publique) une rage pernicieuse, vicieuses, secondée par une intelligence sûre, quoique troublée, et qui n'a fait que s'étendre en violence les années passant. Ma génitrice était capable de tout, ou presque, ce qui me fait penser qu'au lieu de son mari, elle aurait mieux fait de rester aux côtés de mon géniteur. Pourquoi une telle jalousie ? Ma génitrice était une belle femme, et comme je l'ai dit, très intelligente. Trop peut-être ? Mais sa folie, que mon « père » a d'abord pris pour de la spontanéité, a tout corrodé. Et un soir, que son époux jouait aux cartes avec la toute jeune s½ur de son épouse, une gamine de 7 ans, née très tardivement et de ce fait un peu ralentie des deux yeux, ma génitrice a piquée une de ses rages silencieuses, les pires, et s'en est allée se saouler en ville. Cette attitude ne lui était pas familière. Mais ruminer sa hargne au fond d'une timbale de bière frelatée, assise au milieu du tumulte du pire des bouges de la ville, l'aidait à concocter ses plans les plus machiavéliques.

Or, ce soir là, ma génitrice fit la rencontre d'un mâle au charisme duquel il lui était d'autant plus dur de résister, qu'elle avait vraiment réussit à concocter un plan diabolique, et quasiment parfait, et du coup, elle ne voyait même plus le fond de son godet. Quand ma génitrice s'est réveillée le lendemain, avec une armée de nains hargneux sous le chignon, elle n'était même plus capable de se rappeler pourquoi elle avait bu. Ça valait bien la peine tient ! Remarquez, c'était une chance pour mon « père », qui a pu prolonger ainsi quelque peu sa vie. Et quelle surprise pour tous quand je suis arrivé sur cette terre quelques mois après ! Ma génitrice était choquée d'accoucher, elle ne se souvenait même pas d'avoir été touchée par un homme depuis plusieurs années. Sa folie a réglé le problème : elle avait été choisie par je ne sais quel Dieu pour porter son Messie. C'est d'ailleurs de là que me vient mon nom : Nodem et Sudja. Pour mon « père », homme bon, profondément calme et surtout très philosophe, il y voyait sa chance d'avoir tout de même de la descendance, malgré la raideur de son épouse. Pour le reste de la famille, tout le monde a préféré faire semblant de rien, une attitude veule, mais assez typique de la bourgeoisie standard de tous les pays. Car il faut bien avouer que je ne ressemblais à rien ni à personne.

Et donc voilà Nod, entouré de tout le luxe et de toutes les facilités de la bourgeoisie d'affaire. Une pelure discrète en tout temps, qui se fait invisible, introverti au point que la plupart se sont demandés si je n'avais pas des araignées au plafond. Jamais plus de 10 mots à suivre, une pelure à l'air benêt, à l'½il torve et amorphe, bref, une chose dont on n'a pas trop à s'occuper, situation qui me convenait parfaitement, et me laissait toutes libertés. Ce qui a finalement décidé de ma carrière, c'était l'ennui. Bon, ben quoi, tout le monde peut s'ennuyer. La solitude c'est bien, et pratique, mais au bout de 13 ans, on se lasse un peu. Alors je me suis dit que je pourrais essayer de m'amuser un peu. Tante Mygale me tapait vraiment sur les nerfs, et ce, d'aussi loin que remontait ma mémoire. Cette vieille rombière mielleuse ne trouvait jamais rien de mieux à faire, quand elle me voyait, que de me pincer (et fort en plus) les joues, et ce, à chaque fois qu'elle me voyait, parlant de moi comme si je n'étais pas là, s'apitoyant sur ma pauvre condition, puis venait le tour des oreilles, qu'il fallait tirer, et ainsi de suite. Une horreur ! Je me suis donc dit que je me devais de lui jouer un petit tour, à ma façon. Une nuit, j'ai filé en douce par les toits, me suis glissé dans l'écurie, ai sellé rapidement et silencieusement un bel étalon aussi noir que la nuit, et me suis rendu en grande hâte au domaine de tante Mygale. Là ça n'a pas été un exploit de me glisser dans sa chambre à coucher. Puis j'ai délicatement laissé filer au fond de son lit le beau serpent multicolore que j'avais capturé peu de temps auparavant dans la forêt. Et essayant de ne pas ricaner trop fort en imaginant sa tête au réveil, je suis joyeusement retourné au fond de mon lit pour y dormir du sommeil du juste. Le lendemain toute la maisonnée était en émoi : tante Mygale, n'ayant rien trouvé de plus chaud à se mettre sous la dent, a eu l'idée stupide et désastreuse de serrer à mort ce pauvre serpent, qui paniqué, lui a tellement troué le visage qu'elle aurait fait un excellent portoir pour flèches. En plus sans le savoir, j'ai mis la main sur le serpent le plus venimeux et le plus rare possible à 600 kilomètres à la ronde. Quelle horreur ! Bon, tant Mygale me tapait sur les nerfs, mais si j'avais pu prévoir ça ! De désespoir j'ai commencé à errer dans les rues, surtout celles qui étaient sombres, ce qui convenait parfaitement à mon humeur. Et c'est là que j'ai rencontré, une nuit sans lune, celui qui est devenu mon mentor.

Cette nuit là, je n'avais qu'une envie, c'était d'aller mes saouler encogné dans un coin de taverne. Le problème, c'est que je n'avais pas un sou vaillant. Bon, je faisais partie d'une famille très riche, mais à mon âge, et vu l'image qu'ils avaient de moi, difficile de les convaincre de me confier quelque argent. J'ai donc décidé d'essayer de voler une bourse, et bien sûr, inexpérimenté comme je l'étais, ça a foiré. Du coup j'ai du courir comme un dératé pour sauver ma misérable peau. A bout de souffle et vert de peur, j'étais à moitié affalé contre un mur, quand j'ai entendu un rire cristallin mais effroyablement moqueur. Cet homme qui riait s'appelait Corbeau, et tenait beaucoup de cet oiseau. Vif et froid comme de la glace, rien ne pénétrait son regard. Bon, sur le coup son ricanement m'a mis un peu en rage, mais quand il s'est approché de moi, a saisi ma main dans la sienne, afin de me montrer quel geste exactement il faut faire pour être au maximum de l'efficacité, j'ai compris qu'il était de mon intérêt de me faire... disons, adopter. Et c'est ainsi à 14 ans qu'a commencé ma double vie. La journée, un pâle rebus de l'humanité, la nuit, toujours un rebut de l'humanité, en un peu plus efficace. Corbeau m'a fait entrer dans sa guilde, et a pris mon éducation en main.

Pendant toutes les années qui ont suivi, j'ai appris à grimper, sauter, voler discrètement, me mouvoir dans les ombres, écouter le silence, et même à me battre... enfin, un peu, juste de quoi survivre. De par ma constitution même, et de part mon « métier » aussi, rien ne me destinait à jouer les forces de frappes de première ligne. Mon meilleur atout de survie est la discrétion, enfin, disons que je m'y emploie, avec plus ou moins de succès.... Disons que mon tempérament et mes idées parfois un peu... osées, m'ont valu quelques misères. Alors, voyant ma, disons, maladresse congénitale, et pour essayer de me donner suffisamment d'atout pour que ma peau dure au moins quelques années, Corbeau m'a dévoilé son secret. C'était un voleur certes, et un sacrément bon voleur d'ailleurs, mais ce qu'il n'avait dévoilé à personne, c'est qu'il avait un autre atout dans sa manche. Il était aussi psyoniste ! Quand il s'est confié, j'en suis tombé des nues ! Jamais je n'y aurais pensé, mais le mélange des deux est inévitablement efficace... et très discret ! Corbeau s'est alors proposé de combler mes lacunes et de m'offrir son savoir en ce domaine, cette idée m'a emballé ! Quel potentiel ! Surtout un potentiel de survie en ce qui me concerne ! Alors, tandis que la guilde voyait officiellement un mentor enseigner la cambriole à son jeune élève, en parallèle, le jeune élève tentait de maîtriser des pouvoirs psychiques pas toujours très bien contrôlés. Mon apprentissage a d'ailleurs plusieurs fois mis la guilde en émoi. Heureusement que personne n'a jamais deviné d'où venaient tout un coup ces bizarreries... Comme la fois où, tentant de maîtriser mon pouvoir, il m'a totalement échappé et tout d'un coup, la moitié de la guilde s'est mise à danser la polka, sans même savoir pourquoi ! Les gars ne se contrôlaient plus. Voir ces grands gaillards redoutables faire des gigues sans rimes m'a donné un de ces fou rire... vite refroidi par le regard glacial de Corbeau... C'était un maître exigeant, très exigeant, et qui n'avait pas beaucoup d'humour d'ailleurs.

Et puis un jour, un nouveau est arrivé dans la guilde. Moi je l'ai toujours appelé Schmolu, il n'aimait pas beaucoup d'ailleurs ! Son nom en fait était Schalom. C'était un jeun gaillard un peu paumé, et pas très sociable, qui avait décidé, pourquoi pas, de devenir voleur. Manque de chance pour moi, personne n'en voulait comme élève (il était encore plus maladroit que moi !), et finalement, après avoir perdu à la courte paille, c'est Corbeau qui en a hérité. On était les deux du même avis : MERDE ! Et ça allait salement compliquer la sauvegarde de notre secret ! M'enfin, pas le choix. Et en plus, remanque de chance, Schmolu avait décidé qu'il m'aimait bien, et n'arrêtait pas de me coller ! La poisse ! Bon, l'avantage c'est que cette période a décuplé mon imagination, si vous saviez tout ce que je n'ai pas pu inventer pour l'envoyer au loin pendant que Corbeau me donnait mes leçons de psyoniste ! Quand j'y réfléchi, le pauvre, je n'ai (presque) pas été très sympa, mais bon, à la guerre comme à la guerre ! Le problème avec Schmolu, c'est que niveau espionnage et fourberie, même moi je n'avais rien à lui apprendre dans ce domaine. C'était proprement inné chez lui. Si encore je l'avais perçu plus vite !

Puis est arrivé le jour de mon épreuve finale. Corbeau m'avait confié tout son savoir. Il était à présent de mon devoir de me débrouiller seul pour évoluer, et si possible, pour acquérir quelques galons au sein de la guilde. En gros, il me fallait faire mes preuves. Je me suis dis que j'avais une famille très riche, à qui quelques pièces d'or de plus ou de moins ne ferait pas grand chose. Et puis, si déjà ma famille m'insupportait à ce point, autant que cela serve à quelque chose. J'ai eu une idée fulgurante, que j'ai communiqué à Corbeau, avec mon plus beau sourire ! Il se trouve qu'il y avait oncle la Poisse, l'heureux veuf de tante Mygale, qui n'était pas tout jeune et surtout, sans descendance. Bon, avec une épouse pareille, on va s'étonner ! Je crois d'ailleurs qu'elle est morte à un âge avancé et... pucelle en prime ! Et puis moi, son cher et tendre et pauvre neveu, sans ressource, désarmé face aux misères de ce monde, quelle cruauté ! Et puis il n'était plus si jeune que ça... qu'allait-il faire de tout cet or ? Mon idée a plu à Corbeau, et il a été entendu qu'avec son aide, je tâcherai de perfectionner ma discrétion, chose parfois aussi utile. Tout était parfaitement bien rôdé, organisé, planifié. Mais il y a eu un os. Il y a toujours un os, et toujours là où on ne l'attend pas.

Il a fallu que vienne Schmolu. Bon, son style était grossier et sans grande intelligence. Il ne serait jamais un voltigeur de haut vol, il lui manquait trop de.... Comment dire, il n'était pas assez inspiré, ni prévoyant, il ne réfléchissait pas aux implications de chacun de ses actes, c'était un bon soldat, mais sans plus. Un soldat qui pouvait s'avérer sournois, et dont le plus gros défaut était que son intelligence n'arrivait pas à hauteur de sa curiosité. Il eut vent de quelque chose entre Corbeau et moi, et nous suivit la nuit fatidique. Ce gros malin ne trouva rien de plus intelligent que de tuer une servante (il a dit plus tard qu'il ne voulait que l'assommer, cette espèce d'ours !), et de la laisser plantée au beau milieu du chemin. Bien sûr le major d'homme a trouvé la morte, a prévenu discrètement mais efficacement la garde, qui s'est ruée vers les appartements de leur maître, comme de droit. Schmolu, cette lopette, a naturellement paniqué, a couru comme un dératé jusqu'à la chambre de mon oncle, s'est pris les pieds dans le tapis et m'a lourdement atterri sur le dos alors que je m'apprêtais à droguer discrètement ma victime pour lui offrir un sommeil sans nuages. Une calamité n'arrivant jamais seul, oncle La Poisse s'est réveillé, a hurlé nous voyant affalés sur lui, à moins que ce soit à mon regard que ses cheveux se soient dressés sur sa tête (si j'avais eu le temps d'étrangler ce foutu Schmolu !), et il a eu tant et si peur qu'il a commencé à suffoquer. Sur cette entrefaite, les premiers soldats ont déboulé dans la chambre, dont le capitaine de la garde, qui, manque de chance, me connaissait assez bien pour reconnaître sans doute possible au moins une des deux formes qui bataillait dans ces draps souillés. Le résultat de la soirée s'est avéré fort peu brillant en fin de compte. Oncle la Poisse est décédé, d'une attaque, sans que je lui aie même rien fait, et pourtant j'étais chassé dans toute la ville pour assassinat. J'étais grillé ! Même au sein de la guilde, ma sécurité n'était plus assurée tant la milice faisait du battage pour me retrouver ! Corbeau s'en est un peu voulu, et Schmolu ne comprenait même pas pourquoi j'avais des envies de meurtre ! Il a fallu tout le poids moral et les muscles de Corbeau pour que je n'égorge pas Schmolu avec mes dents une fois dans la sécurité relative de la guilde ! J'étais devenu un poids, et je mettais la guilde (en plus de ma propre vie) en danger. Il me fallait désormais faire une croix sur mon passé et m'enfuir au plus vite,... et au plus loin !

Corbeau m'a aidé à organiser mon départ, c'était sa façon de me dire adieu. Tout était prêt, j'étais prêt à tourner la page, mais là encore, il a fallu que le destin me trahisse ! Quelle poisse ! Décidément, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, non ? Et une fois de plus, son instrument était... Schmolu ! Mon départ était prévu de nuit, un départ discret, sur un bel étalon, avec un paquetage limité permettant d'envisager un trajet long et rapide. J'étais presque aux portes de la ville, tout se passait bien, ma capuche descendait bas sur mon visage, la garde était minimal et inattentive (normal, ils devaient surtout surveiller ce qui entrait dans la ville, pas les fous qui décidaient d'en sortir au péril de leur vie au milieu de la nuit !). J'avais presque passé les portes quand.... Ce con de Schmolu est arrivé en courant et en braillant mon nom ! Il voulait s'excuser pour Oncle la Poisse, il avait mauvaise conscience et ne voulait pas qu'on se quitte sur un si mauvais souvenir ! Vous y croyez ? Et tout ça en braillant sous le nez de la garde ! J'ai cru devenir vert ! Non, je suis devenu vert ! Et bien sûr, la garde tout à coup en alerte ! Je me suis fait désarçonner impeccablement, emmailloter et empaqueté proprement, et diligemment emmené à la case prison ! Et voilà Nod, pour sa première expérience pénitentiaire (et certainement pas la dernière d'ailleurs !). Pendant ce temps, Schmolu avait pu fiche le camp tranquillement, la garde étant concentrée uniquement sur moi ! Décidément, quelle notoriété ! Mon procès était prévu pour dans une semaine, et je ne me leurrais pas sur la conséquence prévisible : l'exécution, bref ma petite tête roulant très loin de mon corps. Je ne dois la vie qu'à l'intelligence et à la compétence de Corbeau. Il m'a fait sortir de là tout en douceur, m'a emmené dans la plaine, loin de la ville, où il avait caché de l'équipement et un cheval en prévision de ma fuite. Nos adieux ont été courts, des adieux d'hommes. Je suis parti sans me retourner, en quête d'aventure. Mais je me suis promis que si Schmolu recroisait ma route..... Args, je lui en dois bien une non ?

Nod
Nod, vu par Aquilegia