Ambre

Léonie

Des cheveux châtains clairs coupés au carré, de grands yeux bleus toujours tournés vers la mer, toujours vêtue de bleu et d'argent, Léonie est un jeune fille plutôt discrète, enfant de Gérard et d'une femme capitaine de la flotte d'Ambre. Elle a grandit à Ambre, sous la protection de son Père.
Elle est courtisée par un jeune Noble du Cercle d'Or, Albert de la Tour d'Or, mais n'accepte ses avances que pour se donner une image « rangée ».

Elle a très tôt montré un grand interêt pour les arcanes de la Marelle, qu'elle a passée à dix-huit ans, et la magie, qu'elle a apprises auprès de Fiona, envers laquelle elle éprouve une affection certaine, mêlée de cette curieuse forme de mépris que la jeune génération fougueuse et enthousiaste peut éprouver envers les anciens, jugés (bien souvent à tort, et par défaut de compréhension) trop prudents et un peu "out".
Léonie a également passé beaucoup de temps avec sa tante Llewella, à Rebma, au départ parce qu'elle adorait simplement la mer et l'ambiance de la Cité Aquatique, ensuite parce qu'elle s'est aperçue que Llewella et elle partageaient la même vue concernant la Marelle.
En effet, de toutes ses études, Léonie a conclut qu'Ambre était l'interprétation de Dworkin d'une seule facette du Joyau du Jugement, et qu'il était sans doutes possible d'en créer de plus parfaites, et ainsi de se libérer de la tutelle d'Ambre. Elle craint que ce monde ne soit qu'une sorte d'Ombre de Dworkin.
Comme Corwin, elle aimerait créer sa propre Marelle, mais pas en vue de remplacer Ambre, ainsi que Brand l'envisageait, mais simplement de faire des essais, jusqu'à créer le monde « parfait ».
Elle voudrait que chacun soit libre d'expérimenter ses propres marelles, à partir du Joyau du Jugement.
Seule Llewella semble partager cette vue. Fiona est trop "timorée" au goût de Léonie pour être mise au courant de ces idées.

L'ambition de Léonie est donc d'aller explorer la Marelle de Corwin, dans un premier temps, et s'accorder avec le Joyau du Jugement ensuite, mais elle ne peut pas quitter Ambre, car son père est un peu trop protecteur.
Avec Llewella, elle décide donc de mettre en scène son enlèvement, ce qui lui laissera le temps de vadrouiller en Ombre, trouver la Marelle de Corwin, l'explorer, avant de revenir.

Douée pour la magie, imaginative, Léonie, qui ne s'est jamais vraiment interessée à l'escrime, s'est créée une garde personelle. Elle a donné vie aux petits bonshommes "fil de fer" qu'elle dessinait dans toutes se marges de cahiers, d'abord pour s'amuser, ensuite à des fins plus martiales (car elle n'est pas non plus totalement naïve). Ces "gardes" sont des sortes d'accrobates qui se déplacent en deux dimensions sur le papier, sous forme de dessins au crayon, et à la craie sur les murs. Ils peuvent sortir de leur support, acquérant du même coup la troisième dimension.
Ils ont alors la forme de personnages un peu androgynes, le visage maquillé de noir et blanc, portant un costume des mêmes couleurs.
Par cinq ou six, ils harcèlent leurs adversaires, généralement sans les tuer, sauf exeption, et se dispersent en poussière de craie ou de graphite quand ils meurent.

A la suite de ses frasques, Léonie fut condamnée (malgré les protestations de Gérard), à aller gagner un peu de sagesse dans les Ombres.

Léonie
Léonie, vue par Aquilegia