Ambre

Les festivités continuent

Page rédigée par Aymeric

Après le banquet d’hier soir, il me faut dormir car il y a encore deux journées de festivités à tenir…

Il est huit heures – trop tôt, à mon goût – quand un page frappe à ma porte. Il m’apporte un mot écrit par Albert de la Tour d’Or. Ce dernier me propose une séance d’équitation. Je demande au page de m’apporter un petit déjeuner frugal et je m’habille en tenue d’équitation. Le page me rapporte un plateau immense duquel je ne prélève qu’une tartine avant de partir pour les écuries.

Tous les cavaliers sont déjà présents. Le cheval qui m’est attribué s’appelle Blason. C’est un très beau cheval qui semble docile. Nous partons donc à quinze le long du Kolvir vers une terrain d’entraînement.

Nous arrivons au terrain. Des obstacles y sont dressés. Nous faisons quelques passages pour échauffer nos montures puis les obstacles sont relevés. Quelques marcheurs s’arrêtent au bord du terrain pour assister à l’entraînement. Blason ne semble pas vouloir faire le parcours. Par deux fois, il passe au galop à côté du deuxième obstacle.

J’aperçois Léonie qui est grimpée dans un arbre. Elle fait des grands signes avec son mouchoir en direction d’Albert. Le mouchoir lui échappe près de moi. Je le fais ramasser par Blason et le rends à Léonie. Elle me donne discrètement une chaînette qui manquait au filet de Blason et me chuchote de faire le parcours au trot. Alors qu’Albert rejoint Léonie, je descends de cheval et je me dirige à pieds vers le départ. J’en profite pour remettre discrètement la chaînette au filet de Blason.

Je fais le parcours en suivant les indications de Léonie et Blason finit le parcours sans encombre. Une jeune femme brune me dit qu’il est difficile de faire le parcours entier avec Blason. Cette charmante personne s’appelle Julie. Albert semble admirer ma réussite sur le parcours d’obstacles. Il souhaite m’offrir un verre pour l’apéritif, ce que j’accepte. Nous rentrons et je laisse Blason se dégourdir les jambes.

De retour au château, nous trinquons et buvons. C’est maintenant l’heure du banquet..

Je rejoins Julie, Léonie et Albert pour le banquet. Nous discutons de la partie de volant prévue pour cet après-midi.

Le repas vient de commencer et je sens une digestion difficile qui s’annonce. Ces maux digestif m’étonnent beaucoup car je suis peu coutumier du fait. Mes douleurs abdominales ne cessent d’empirer. Je m’éclipse donc à la fin du repas pour rejoindre mes appartements. Je demande à un page de me rapporter un remontant.

Je contacte mon père au moyen de son atout pour savoir s’il aurait une idée du mauvais tour qui m’a été joué. Il me répond qu’il connaît beaucoup de moyens pour arriver à ces fins donc qu’il ne peut connaître l’antidote dans mon cas. En revanche, il me donne une très elle dague incrustée d’émeraudes, le tranchant de la lame est très aiguisé.

Je soupçonne fortement Albert d’être à l’origine de ma mésaventure. J’ai l’impression qu’il veut me discréditer pour se venger de ma victoire d’hier au jeu de volant.

Je rédige une lettre pour présenter mes excuses à Julie et je demande à un page de la lui porter. Les douleurs passent petit à petit mais l’après-midi est gâchée. Je me fais monter un repas léger et facile à digérer. Pendant ma collation, j’ai reçu une réponse amicale de la part de Julie.

Pendant la nuit, en revenant des toilettes, je vois une dague plantée dans mon oreiller. Je tends mon esprit pour tenter de sentir quelqu’un dans la pièce. Un agresseur surgit dans mon dos. Je réussis à esquiver l’attaque et à porter un coup de dague à mon agresseur. Ce dernier est blessé et disparaît en poussière de craie. Je ramasse une poignée de craie et le mets dans un petit vase qui se trouvait sur la table.

Je tente de contacter Caine par son atout. Il me réponds et je le fais venir dans ma chambre. Il examine la dague charbonneuse plantée dans mon oreiller. Elle tombe en poussière dès que Caine la touche. Il semble que je ne sois pas le seul à avoir été agressé cette nuit. Nous sortons dans le couloir. Random arrive et demande le récit des événements.

Léonie a disparu, il y a de nombreuses traces de sang dans sa chambre. Perenor est parti à sa recherche. Un petit garçon – qui est avec un robot !? – a aussi été agressé. Il semble que ce petit garçon s’appelle Alcibiade et est le fils de Fiona. Sterenn a été blessée et est partie se faire soigner. Nos oncles et tantes sont tous arrivés pour discuter de ces agressions.

Gerard veut partir à la recherche de Léonie mais Lewela s’y oppose : Gerard doit diriger la flotte. Nous nous réunissons tous dans un petit salon à la demande de Random.

Un garde signale l’absence de Fiona : elle est introuvable. Alcibiade essaye de la contacter sans succès. Random s’étonne que nous nous soyons retrouvés dans la même aile, avec un chaosien. Albert arrive furieux et se lamentant en même temps puis part à la recherche de Léonie. Martin a aussi été agressé cette nuit alors que sa chambre n’est pas près des nôtres.

Sterenn est la seule à avoir été agressée par le biais d’un atout. Je m’assure que Caine a mon atout. Random nous demande de partir à la recherche de Léonie.

Nous nous changeons et partons. Je demande à monter Blason. Loup-Ann, sur son oiseau géant, fait des recherches autour du palais. Le jour se lève. Au moment où nous nous apprêtions à sortir, nous voyons une grosse agitation à l’entrée du palais. Julian, sur la route de la forêt d’Arden, a été attaqué par une quinzaine de créatures noir et blanches. Il a été laissé pour mort après avoir tué quasiment tous ses agresseurs.

Nous partons et suivons les traces des créatures qui semblent se diriger vers la forêt d’Arden. Alcibiade n’a pas été autorisé à nous suivre mais son robot est avec nous. Sterenn et Perenor utilisent un atout se Sterenn pour se rendre au cœur de la forêt d’Arden pour devancer les créatures. Léa, le robot et moi continuons à poursuivre les créatures. Loup-Ann nous survole toujours mais ne peut nous rejoindre à cause de la densité du feuillage. Nous sommes maintenant en plein dans la forêt et nous rattrapons les créatures. Albert est déjà là, il a perdu beaucoup d’hommes. Les créatures transportent un sac qui pourrait contenir Léonie. Je tends mon esprit vers Blason pour l’encourager et je tente de rejoindre la sac.

Il ne reste que deux créatures, elles commencent à décaler les ombres. Elles se déplacent très vite. Je suis le seul encore à leur poursuite. Si je ne veux pas les perdre, je vais devoir aller à la vitesse d’un descente aux enfers, ce qui m’inquiète car je ne l’ai jamais fait et je ne sais pas si Blason en est capable…



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